la thèse de SCHLATTER Sophie

Remédiation du stress par des techniques de stimulations cérébrales et cognitives

• Résumé

Remédier aux impacts néfastes du stress est un enjeu sociétal important. Un stress apparaît lors d’une situation perçue comme anxiogène, et se caractérise par une augmentation de l’éveil psychologique (attention, stress perçu) et physiologique (rythme cardiaque). En général, le stress aigu impacte négativement les capacités cognitives et, lorsqu’il est vécu de manière répétée (stress chronique), il induit des modifications cérébrales.  À long terme, le stress chronique engendre le développement de graves maladies mentales et/ou physiques. Des techniques de rétrocontrôle biologique et de stimulations cérébrales ont déjà montré certains effets bénéfiques. Cependant, l’impact isolé ou cumulé de ces méthodes sur la prévention des effets néfastes du stress à court et long terme, notamment sur les performances cognitives et les modifications structurales et fonctionnelles qui en résultent, reste inexploré.

L’objectif de ce projet est d’identifier la technique la plus efficace pour diminuer les effets délétères induits par un stress aigu, puis de l’appliquer de manière répétée chez des individus sujets au stress chronique. Les techniques de remédiations combinées devraient significativement diminuer le stress psychologique et physiologique. Des sessions de remédiation répétées devraient favoriser la plasticité cérébrale permettant une amélioration du bien-être, répondant ainsi à un besoin sociétal d’envergure.