Ursula DEBARNOT
Suite à l’obtention de son doctorat en 2008 à l’Université Lyon1, Ursula a poursuivi ses recherches sur la pratique par imagerie motrice et la consolidation durant le sommeil en post-doctorat à l’Université de Pise (2009), et de Bruxelles (2010). Elle a ensuite été recrutée à l’Université Paris Descartes (2011-2013) sur une Chaire d’excellence junior ciblée sur l’utilisation de techniques de remédiation dans le vieillissement normal et pathologique. Puis, elle a obtenu une bourse Marie-Curie Bridge cofund à l’Université de Genève (2013-2016) qui lui a permis de mener ses recherches sur les effets de l’imagerie motrice durant l’immobilisation d’un membre. Recrutée depuis 2016 à l’Université Claude Bernard Lyon1, elle a récemment été nommée membre junior à l’Institut Universitaire de France (2020). Les travaux de recherche d’Ursula portent sur la neuroplasticité induite par l'apprentissage et la consolidation d’une habileté motrice, ou consécutive à une lésion cérébrale ou périphérique. Un des enjeux scientifiques actuels consiste à moduler la neuroplasticité dans le but d’obtenir des gains optimaux et robustes sur la motricité par le biais d’approches peu coûteuses et ambulatoires. |
Ursula Debarnot (ursula.debarnot @ univ-lyon1.fr) Établissement : Université Claude Bernard (Lyon 1) Équipe : [MP3] Statut : Maîtresse de conférences Publications : |
Parmi elles, l’imagerie motrice i.e. représentation mentale d’une action sans production de mouvement concomitant, et la stimulation cérébrale sont des méthodes efficaces et non invasives, qui influencent la plasticité cérébrale. Les études d’Ursula visent à mieux comprendre la neuroplasticité induite par ces méthodes, ainsi que leurs effets (seule ou combinées) sur la performance motrice dans des contextes d’apprentissage moteur et d’immobilisation d’un membre. Suivant ces conditions, Ursula étudie la consolidation de la trace mnésique, particulièrement durant le sommeil. Ses projets de recherche contribuent parallèlement à l’édification des règles de pratique de la pratique mentale afin qu’elle puisse être efficacement exécutée, et maximiser ses effets sur la performance motrice ou la récupération fonctionnelle. L’ensemble des travaux de recherche d’Ursula ont conduit à 30 articles scientifiques, dont 25 en rang significatif. | |
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